
L’entrée de la bâtisse donnait donc directement dans une grande pièce, aménagée en salon pour une partie et en cuisine avec comptoir pour l’autre. La cuisine était équipée dernier cri, ce qui fut un éblouissement pour maman. Le comptoir devait servir de table, trois chaises hautes étaient alignées devant. Du coté cuisine, le comptoir avait une niche assez grande, contenant verres, assiettes et couverts. Juste accoté, un escalier menait au premier étage, ou était disposé trois chambres, toutes équipées de salle de bain et cabinet de toilette.
Autour de la bâtisse principale, deux autres bâtiments. Le premier était une grange à foins dont une grande partie servait maintenant de débarra au vue du bric à brac contenu, le second devait servir d’étable autrefois. C’était le plus ancien des trois, il n’eu que peux de rénovation effectué, entrer dedans fut assez chaotique.
La ferme ainsi constituée se situait à plusieurs kilomètres de la ville. Pour arriver ici, il fallait pratiquer un chemin de terre recouvert de gravillon. Le camion de déménagement eu de la peine à arriver jusqu’au porte du bâtiment, surtout que le chemin était en pente, montante pour arriver. La ferme était ainsi plantée au beau milieu de vastes champs. De la cour, on apercevait le début d’une foret sur la droite, une montagne à l’arrière.
De notre ancien appartement, maman ne garda que les meubles de nos chambres, le reste parti à une association caritative de la ville. Maman tenait à ce que je garde « ma chambre » et elle, la sienne. De toute façon, des trois chambres du premier étage, une seule était meublée, je devinais alors qu’il s’agissait là de celle de mon père.
Durant le mois d’août de cet été là, maman prie un grand soin à débarrasser la grange à foin. Elle avait fait appel à une société spécialisée, triant ce qui se devait d’être jeter de ce qui pouvait être revendu ou donné. Durant ce temps, j’appris à connaître et à reconnaître les environs. Descendre en ville demandait une longue marche à pied, même en utilisant un raccourci que me montra maman. Le chemin passait par un centre équestre. Maman me présenta à Madame L., la propriétaire des lieux. Elle avait une fille, âgée de treize ans. Maman me demanda si j’étais intéressée, je répondis Oui. Faire du cheval ne devait pas être si compliqué.
Premier jour au centre équestre
" - Bonjour ! C’est toi, Alexandra ?
- Oui, mais tu peux m’appeler Alex… répondis-je timidement
- Moi, c’est Laurence, je suis la fille de Madame L., nous n’avons pas été présenté hier, je crois ?
- Non, effectivement (toujours avec ma voix timide)
- Tu as déjà monté sur un cheval ?
- Nan.
- Bon, pour commencer, je vais t’apprendre sur ce poney… Et on verra par la suite, si tu veux bien…
- Oui, pourquoi pas "
- Oui, mais tu peux m’appeler Alex… répondis-je timidement
- Moi, c’est Laurence, je suis la fille de Madame L., nous n’avons pas été présenté hier, je crois ?
- Non, effectivement (toujours avec ma voix timide)
- Tu as déjà monté sur un cheval ?
- Nan.
- Bon, pour commencer, je vais t’apprendre sur ce poney… Et on verra par la suite, si tu veux bien…
- Oui, pourquoi pas "
Elle me montre comment monter en selle et me voilà sur l’animal. Elle prit les rennes et m’amena sur un petit terrain de sable jaune. Elle appelait cela "le cirque"
« Je vais te montrer comment te servir des rennes, on va commencer tout doucement »


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